Du poirat au citrouillat, de la galette de pommes de terre au pâté berrichon, de l’entrée au dessert, les Berrichons apprécient une cuisine locale & familiale aux délicieuses saveurs d’antan.
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Pâté berrichon
C’est probablement le plus célèbre des plats de chez nous ! Il s’agit d’un pain de viande garni d’une farce à la viande de porc et de veau et aux œufs et soigneusement recouvert de pâte brisée. Nos voisins l’ont souvent copié mais jamais égalé, eux qui l’ont renommé pâté de Pâques. Mais chez nous, on sait bien que, chaud ou froid, il se déguste en toute saison !
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Galette de pommes de terre
Parlons peu, parlons bien, chez nous il n’y a pas d’heure pour déguster une bonne galette ! Monument de la gastronomie berrichonne, elle se compose de pommes de terre en purée, de beurre et de faisselle, le tout enrobé de pâte feuilletée. On vous entend saliver d’ici ! Notez qu’elle se cuisine différemment côté Indre et côté Cher et qu’il en existe de nombreuses recettes.
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Œufs à la couille d’âne
Venez découvrir cette variante berrichonne des œufs en meurette ! Tout se joue dans la cuisson de l’œuf qui se fait ici directement dans la sauce au vin. Miam ! Mais d’où lui vient alors cette drôle d’appellation ? Tout simplement du nom de la variété d’échalotte berrichonne utilisée dans cette recette et que l’on appelle… la couille d’âne !
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Poirat du Berry
Il se murmure que George Sand en raffolait ! Cette tourte aux poires parfumée au poivre se réalise à l’aide d’une pâte brisée que l’on fait joliment dorer à la cuisson. Pâtisserie berrichonne incontournable, elle accompagne délicieusement un thé lors d’un goûter un dimanche d’hiver !
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Tarte aux barriaux
Cette tarte aux pruneaux se compose d’un fonds de pâte brisée et d’une garniture de pruneaux compotés au sucre, au vin et à la cannelle. Elle est décorée de croisillons en pâte feuilletée, appelées barriaux. Ils rappellent en effet les barrières installées à l’entrée des champs que les Berrichons appellent traditionnellement des… barriaux !
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Massepain
Honoré de Balzac, voisin de nos contrées, adorait cette confiserie d’Issoudun, née au XVIIe siècle des mains des Ursulines dans leur couvent. Il n’hésita pas à dire qu’il s’agissait-là de l’une des plus grandes réalisations de la confiturerie française. On ne peut qu’être séduit par la texture originale de cette savoureuse gourmandise faite d’amandes, cédrat confit et fleur d’oranger.
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